🕊️ Villèle : entre pierres, lumière et mémoire
Ce 18 juillet, Bernard a poussé les grilles du domaine de Villèle, haut lieu patrimonial de La Réunion, pour une visite commentée qui ne laisse pas indemne.
Lieu de pouvoir, de foi et de souffrance, le domaine fut pendant près de deux siècles le cœur d’une vaste exploitation coloniale, tenue d’une main de fer par la famille Desbassayns. Aujourd’hui, il est devenu musée de l’habitation et de l’esclavage, classé Monument historique depuis 2019.
Mais ce jour-là, ce ne sont pas les murs qui ont parlé… c’est le guide, descendant d’esclave, qui a transmis avec force et émotion l’histoire des hommes et des femmes réduits à l’état de force de travail, conditionnés, niés, mais jamais oubliés.
✨ Cinq images, cinq regards
Bernard nous offre ici cinq photos, chacune comme une pierre posée dans le jardin de la mémoire :
- 🏠 La maison maîtresse, façade imposante, témoin d’un pouvoir colonial
- 🗿 Une tête sculptée, représentation poignante d’un esclave, figée dans le silence
- 🌞 Le soleil à travers les filaos, comme une lumière filtrée par les racines
- ⛪ La chapelle pointue, bâtie pour évangéliser les esclaves, extérieure austère
- 🙏 L’intérieur de la chapelle, lieu de foi… et de paradoxes
📸 Galerie – Domaine de Villèle, entre mémoire et lumière
Merci à Bernard pour ces clichés sensibles pris lors de sa visite du musée historique de Villèle. Chaque image est une porte ouverte sur l’histoire réunionnaise, entre grandeur coloniale et mémoire de l’esclavage.
“Ce n’est pas l’histoire des maîtres qu’il faut retenir… mais celle des mains qui ont bâti.”
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